Résumé du 65 km et vidéo rando la Fumade 2011

30/09/2011 21:44

7h30 top départ de la 1ére rando La Fumade Lézignanaise. Petite montée tranquille part les pistes pour atteindre le plateau avec un premier mono qui rejoint les crêtes d’où on peut déjà apercevoir l’Alaric. Nous arrivons assez vite sur Conilhac pour une petite descente ou il faut quand même faire attention au petit mur plongeant avec une bonne marche au milieu. Une fois passée arrive la traversée de Moux par un single montant qui finit sous le pont de l’autoroute. Ici commence la montée vers l’Alaric. Le début est plutôt tranquille par le goudron puis fini l’asphalte, pour prendre par « Miccoulo » le 1 km roule bien puis la pente devient plus difficile avec les cailloux qui ne facilitent pas la tâche. Le dernier virage avant la piste permet de faire la différence. Ceux qui ont déjà du mal comprennent qu’il vaut mieux rester sur le 35 ou 45 sinon la journée risque d’être très longue. Petite descente de quelques centaines de mètres et le 1^er ravito est là.

La montée vers le sommet ce fait par les pistes car la suite sera d’un tout autre calibre. Arrivée en haut, on plonge sur la droite direction la combe des graviers. Les cinq, six premiers virages s’enchainent puis petite surprise on prend sur la gauche toute au milieu d’un virage. Une nouvelle trace ! Moins technique que la combe du gravier mais bien plus jolie à mon gout. Avec des tunnels de végétations et une vue, plongeante grandiose. Attention quand même quelques passages dans la roche ou il faut garder toute sa vigilance. Le bas de la descente est plus joueur et on peut prendre un petit peu plus de vitesse mais … méfiance quand même ! Sortie de la trace bleue (c’est son nom) on descend en bas de la combe pour repiquer sur la gauche ou on suit une vigne pour remonter sur quelques centaines de mètres afin d’aller rejoindre le bas de la combe Migére que l’on ne prend pas, on reste sur la droite. Un mono montant qui casse bien les jambes, il y a toujours une racine qui traine ! Attention dans la descente, il y a quelques bonnes ornières. S’ensuit le 1^er portage pas très long pour faire une petite descente et tombé sur le 2éme portage. Là attention avant le portage il faut vraiment descendre du vélo. Des grosses planches supportant le poids des motos on était mise en place mais pas sur quelle y reste.

Ici commence vraiment la remonter vers la vigie. La partie basse n'est pas très dure mais elle entame bien puis on rejoint les pistes coté Montlaur. C’est le moment de bien récupérer car la dernière partie dans la caillasse avec des virages interminables est dure, très dure même, on n’en voit jamais la fin. On a l’impression qu’il y a toujours un virage qui vient ce rajouter …C’est la plaque de Montlaur ! Enfin en haut, on peut basculer et là ! C’est la descente ! Technique à souhait et joueuse pour couronné le tout. Le début il faut vraiment ce méfier, il vaut mieux même sur une petite portion mettre pied à terre, seul les plus aguerries ou inconscients passeront. Puis la vallée s’offre à nous avec une vue à couper le souffle. C’est l’os du jambon. Attention le petit mono est vraiment bien caché il est tout à gauche. A partir de là, plus de grande difficulté, juste prendre garde à l’ornière centrale. On peut envoyer et prendre du plaisir c’est beaucoup moins dangereux. Après quelques km c’est le second ravito.

La descente continue par le sentier d’Emile. Mono très joueur avec quelques relance mais que du bonheur puis on longue un champ pour arriver devant l’embranchement du potier et la campagne de Malves. Le mono qui va nous amener jusqu’à Foncouverte, c’est la trace blanche. Même acabit que le sentier d’Emile c’est joueur à souhait du ludique ! Dans Foncouverte on passe par le château d’eau et là ça commence à être dur. Petit mais costaud le rempaillou !! On suit la crête à Barrot puis le long de l’autoroute et on alterne les chemins de vigne et le goudron pendant 3km pour attendre le ravito de Conilhac.

Monté par le chemin des oliviers pour atteindre le plateau. Une petite boucle « la Yenyenne » super joueuse, nous fait remonter par l’ancien chemin pavé d’Escale. Mais voilà l’état, des pavés, il ne reste plus grand-chose si ce n’est des tas de cailloux pour nous achever ou il faut être tout en relance avec le cardio qui explose. Puis descente ludique vers le classique éolienne / alpe qu’il faut remonter pour rejoindre la capitelle et les toboggans pour finir par les champs Elysées et enfin retour dans la capitale.

Un dernier ravito à l’arrivée et voilà la journée bien remplie. Une randonnée ou il ne fallait pas venir si on n’était pas en forme. Tout au moins sur le 65 km. Les autres parcours étant nettement moins relevés et à la portée de tous.

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